jeudi 18 février 2010

Les indicateurs du changements


La question des indicateurs est toujours une question déterminante des projets de transformation ou de changement.
Dans une démarche volontariste ,construite et pilotée ,définir les critères c'est répondre aux questions : à quoi verra t-on le changement ? comment pourra t-on le mesurer ? Cela passe principalement par :
  1. Définir des indicateurs : identifier des signaux spécifiques au projet et à sa mise en oeuvre tant sur le plan stratégie -business que sur le plan management des hommes. Des critères mesurables et visibles de tous, applicables à l'entreprise, son environnement. Sans spécificité point de changement. Sans mesurabilité pas de pilotage. Sans visibilité pas de partage ni d'échange possibles.
  2. Veiller à la cohérence entre types d'indicateurs et principalement entre ceux du business et du management. Ceux destinés à mesurer le projet et ceux destinés à apprécier la performance des hommes dans la réalisation du projet. C'est souvent de ces incohérences que naissent les retours en arrière (les critères sont inapplicables ) ou pire un climat de souffrance au travail ( cf paroles de psys )
A ce titre les déclaration de Franck Riboud dans le JDD du 14/02/10 sont intéressantes sur la prise de conscience de la nécessaire cohérence entre les axes de développement stratégique de l'entreprise ( business, environnement, sociétal)
et les critères de pilotage des hommes qui la composent , du moins son top management et ses managers. Gageons que cette cohérence soit respectée à tous les niveaux de l'organisation.
"Depuis trois ans, nous avons modifié les critères de rémunération variable des 1.500 top-managers du groupe. Nous sommes passés d’objectifs financiers à un nouvel équilibre en trois tiers: les progrès de l’entreprise en matière environnementale et sociétale; la performance managériale et les résultats financiers. Autrement dit, si nous demandons à un patron de division de baisser ses prix, il ne met en jeu qu’un tiers de son variable. Nous avons aussi réduit de 30% les stock-options en les remplaçant par une prime basée sur des performances financières sur trois ans et pas sur les cours de Bourse. De Franck Riboud au directeur marketing en Argentine, la règle est la même pour tous."